Dans quel cadre a été organisé cet événement ?
Le Projet « Groove session » a été imaginé pour rassembler les artistes et les habitants autour de la culture hip hop. Nous l’avons initié en 2015 sur les Quartiers Prioritaires de la Ville de Colomiers «Val d’Aran» et «d’En Jacca» et ensuite développé sur d’autres quartiers.
Beaucoup d’évènements étant organisés en Centre-Ville, nous avions envie de ramener cette culture hip hop - apparue au début des années 70 dans les quartiers populaires - au cœur des quartiers et de la faire vivre là d’où elle vient… La culture s’est démocratisée et il nous tient vraiment à cœur de favoriser l’égalité culturelle en produisant des spectacles d’une grande qualité artistique.
L’an dernier nous étions sur le Quartier « Cépière-Beauregard » où nous avons mis en place l’événement en autonomie avec l'ASSQOT. Aujourd’hui, c’est un projet itinérant que nous allons faire vivre sur l’ensemble des Quartiers Prioritaires de Toulouse Métropole !
Quels sont les artistes, structures qui ont collaboré au spectacle et les partenaires qui vous ont aidé à le mettre en œuvre ?
Après avoir eu l’accord de la Ville de Toulouse, nous avons collaboré avec deux associations culturelles et jeunesse, qui agissent sur le territoire pour favoriser les dynamiques locales : l’ASSQOT (Animation Sociale et Solidaire des Quartiers Ouest Toulousains), et le Centre des Arts Urbains de Bagatelle.
Les jeunes du quartier ont ainsi pu participer à divers ateliers : chant, danse, graff… mais notre rôle étant également de transmettre des valeurs citoyennes au travers de nos actions, notamment l’engagement, le respect, la tolérance… ils nous ont aussi aidé à l’installation du matériel, ont veillé à la sécurité lors du spectacle et au respect de la réglementation des normes sanitaires en vigueur. Ils se sont investis pour que l’évènement soit une vraie réussite, et ce, malgré un contexte sanitaire vraiment particulier, et il l’a été !
D’autres partenaires nous ont accompagnés : le Groupe des Chalets en mettant à notre disposition un mur pour le graff, Tisséo qui a notamment déployé des agents de médiation durant l’évènement mais également Eurovia, le Conseil départemental de la Haute Garonne, la Région Occitanie, le CGET et la Ville de Toulouse ».
Au-delà de promouvoir les cultures urbaines et danses hip-hop sur les quartiers, qu’est-ce que vous souhaitez apporter aux habitants au travers de vos actions ?
L’organisation d’un tel événement rassemble autour de valeurs positives, permet de réunir les générations, de favoriser la mixité sociale, améliore le vivre-ensemble…
Si nous contribuons à faire vivre toutes ces valeurs essentielles et si nous arrivons à faire oublier aux habitants leur quotidien le temps d’un spectacle, à leur apporter un peu de bonheur, alors pour nous le pari est gagné !