Les projets COOP'IB (Coopération Inter Bailleurs)

Coop'IB

Coop’IB, une initiative inédite 

A l’initiative des trois principaux acteurs du logement social de l’aire toulousaine – le Groupe des Chalets, Patrimoine SA Languedocienne et Toulouse Métropole Habitat, Coop’IB «Coopération Inter-bailleurs» est la concrétisation de plus de dix années de travail en commun et d’entraide. 

Cette démarche inédite permet aux trois bailleurs d’unir leurs moyens et de structurer davantage leurs actions de terrain auprès des quartiers Reynerie et Bellefontaine, qui demandent un engagement spécifique. 

Les objectifs de la mission Coop’IB sont clairement affirmés : 

  • Renforcer les liens avec les habitants dans certains contextes d’intranquillité résidentielle.
  • Développer des espaces de vie collectifs pour favoriser la convivialité.
  • Transmettre une nouvelle image des quartiers Reynerie et Bellefontaine. 
  • Impliquer tous les acteurs autour d’un même projet, pérenne et à forte valeur ajoutée sur le territoire concerné.

Cela permet de changer l’image du quartier ainsi que de lutter contre le sentiment d’abandon des habitants. Les associations participent elles aussi à cette démarche afin de créer du lien et d’inclure les habitants dans la démarche. 

Chiffres Clés Coop'IB

3630

logements gérés

8850

habitants concernés

200

nouvelles constructions

2500

logements réhabilités

90 M

investis en 10 ans

355000

actions associatives

Les partenaires : 

  • Etat 
  • Ville de Toulouse
  • Toulouse Métropole
  • Conseil départemental de Haute-Garonne
  • Conseil citoyen
  • Plus d’une quinzaine d‘associations dont les deux régies de quartier

S’unir autour de Coop’IB se ressent dans la qualité des services apportés aux locataires

Jérôme Laverdure, Responsable agence Candilis

La cité du Graff à Bellefontaine

COOP’IB a porté le projet de faire de Bellefontaine, la « Cité du Graff ». Dans ce cadre, quatre fresques murales sur des façades de résidences ont été réalisées. Ce projet est l’occasion de faire venir dans le quartier des personnes qui s’intéressent au graff.
L'objectif du projet est d’associer les habitants en les rendant acteurs de leur quartier et de valoriser l’image du quartier au-delà de ses frontières.

Inauguration de la fresque par le graffeur

Une thématique forte : La place de la femme dans l’espace public

Ce projet s’affiche en cohérence avec l’un des axes du Contrat de Ville « Renforcer l’égalité femmes-hommes dans les quartiers prioritaires ». En plus de la réalisation de leur fresque et à la demande de COOP’IB, les artistes ont mené plusieurs ateliers avec les habitants du quartier. Une façon d’échanger sur la pratique de leur art, d’appréhender un quartier et ses habitants et de nourrir leur création artistique des échanges avec les enfants, les hommes, les femmes rencontrés.

« La Tête Haute » par Sismikazot, Place Niki de Saint Phalle

La fresque qui marque le début du projet a été réalisée en 2020 par Sismikazot un duo de graffeurs lotois. Elle mesure 33m sur 13m et se situe Place Niki de Saint Phalle à Toulouse, quartier Bellefontaine. À ce moment-là, c'est la plus grande réalisation de ces artistes. 

« Nous voulons ici parler de la vie, du quotidien, des inégalités, de la liberté de chacun.e à être qui nous avons envie d’être. Nous avons voulu nous questionner aussi sur les choses que l’on nous a inculqué depuis petit.e.s et que nous aimerions déconstruire en grandissant. Nous soulignons le mélange culturel, espérons mettre à l'honneur l’espoir, l’art et la culture dans les quartiers populaires, dits sensibles ou défavorisés. Bien-sûr, nous soulignons l'importance de la place des femmes dans l’espace public ou dans notre société en général qui est malheureusement trop bancale voire inexistante aux yeux de beaucoup. On avance le point levé, le menton vers les étoiles et nous garderons toujours la tête haute. Quelques semaines avant la réalisation, un appel à candidature a été lancé pour qu’une dizaine de personnes intègre notre équipe et participe à cette aventure. Trois personnes de la même famille, une mère et ses deux enfants se sont inscrit.e.s et ont mené cette aventure à nos côtés. Un immense merci à Julie, Scheherazade et Mehdi pour avoir rendu ce moment encore plus fort. (…) Et bien-sûr une immense pensée à tous les habitants de Bellefontaine au Mirail à Toulouse, c’était ouf de partager ce moment avec vous. Vous nous avez mis dans tous nos états et on n’est pas près de vous oublier. À tous les groupes de jeunes et de moins jeunes que l’on a croisé en bas du mur, les groupes de mamans qui amenaient les petit.e.s à l’école, les enfants, les ados ou les jeunes ados... merci pour les litres de thé, les gâteaux, les sodas et bien sûr merci pour les sourires méfiants, les questionnements sur la fresque, c’est aussi ça qui nous fait avancer. Merci à ceux qui ont changé d’avis en cours de route, c’est aussi ça la magie de l’humanité et du partage. »

Directrice du Développement des Services aux Habitants du Groupe des Chalets, Sandrine Diaz nous présente le projet de réalisation de la fresque.

Potager urbain Daurat : un succès grandissant !

 Avec La Milpa, les bailleurs sociaux de la coopération inter-bailleurs Coop’IB ont développé un potager urbain, qui rencontre un succès grandissant. Bilan d’une année potagère à la Reynerie.

Friche Daurat

Pourquoi des potagers urbains ?

Sur certains terrains en friche qui permettent ce type de projet, des potagers ont été plantés, qui font vivre et animent les lieux qui les hébergent. Parfois, il s’agit de terrains qui ont été libérés suite à la démolition d’une ancienne construction ; dans d’autres cas, il s’agit de terrains vides d’occupation, comme c’est le cas de la friche Didier Daurat. 

La coopération inter-bailleurs Coop’IB – qui regroupe Toulouse Métropole Habitat, le Groupe Les Chalets et Patrimoine SA – a mandaté La Milpa pour transformer la friche Daurat en un potager ouvert aux habitants du quartier.

Des récoltes pour les habitants

Le principe de ce potager est qu’il est libre d’accès et mis à disposition des habitants alentours. Les voisins de ce nouveau jardin peuvent participer à son entretien, selon leurs envies et disponibilités, en allant y planter, nettoyer, arroser… et se servir en légumes et fruits frais, bio et gratuits !

Ce potager urbain a particulièrement bien pris, tant pour ce qui y a été planté que du point de vue de sa fréquentation par les habitants.

Les plantations en chiffres au Jardin Didier Daurat

Sur l'année 2024 :

  • 8 planches de salades, soit 800 salades 
  • 4 planches de fèves, soit 150 kg environ 
  • 2 planches de pois, soit 50 kg 
  • 4 planches de tomates (diverses variétés), soit 160 pieds, soit plus de 300 kg 
  • 1 planche de concombre, 1 d'aubergine et 1 de poivron, soit 50 kg chacun environ 
  • 2 planches de pommes de terre, soit 150 kg environ 
  • 2 planches de radis et navets, soit de 30 à 40 kg chacune 
  • 1 planche de roquette 
  • 4 planches d'épinards (printemps et automne), soit environ 15 kg chacune 

Une participation des habitants en hausse

Chaque jeudi, les maraîchers de La Milpa entretiennent le potager. Des moments ouverts à tous ; l’occasion pour les habitants de venir les rencontrer, voire de travailler avec eux.

Au fur et à mesure, ce rendez-vous hebdomadaire a trouvé ses habitués, dont le nombre a grandi au cours de l’année ; la fréquentation est bonne et les habitants ont pris l’habitude de récolter les productions du potager.

Prochaine étape : impliquer davantage les écoles alentours pour qu’elles investissent cet espace exceptionnel et l’utilisent comme support pédagogique, avec petits ateliers de découverte et activités pratiques, à mettre en place avec les enseignants.

Plusieurs familles commencent à avoir leurs habitudes dans les différents sites agricoles du quartier. En effet, avec la proximité du jardin Badiou – lancé à l’initiative de la Ville de Toulouse et de son maire de quartier – reposant sur le principe de vente de la production à prix coûtants aux habitants, les espaces potagers de la Reynerie créent du lien et commencent à former une identité pour le quartier.

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